Le fil du temps

Le 29 octobre, l'intendant Talon concède un fief situé de part et d'autre de la rivière Houel au sieur Jean-Baptiste-François Dechamps, seigneur de la Bouteillerie; ce dernier s'y rend peu de temps après avec quelques colons qui se voient attribuer des concessions à partir de 1674.

Robert Lévesque, Damien Bérubé, Galleran Boucher et son gendre Jacques Thiboutot auraient composé le premier groupe de colons à s'établir dans la seigneurie à partir de 1674.

(Illustration: Extrait Acte de concession de la seigneurie, 29 octobre 1672, E1,S3,P7)

Le 28 septembre, Pierre Dancosse fait donation d'un terrain afin d'y construire une église.

Un premier curé résident, Pierre de Francheville, arrive à Rivière-Ouelle qui, jusqu'à cette époque, était desservie par des missionnaires.

En septembre ou octobre, les Britanniques tentent un débarquement à la Pointe de Rivière-Ouelle, mais ils sont repoussés par les habitants. D'après la supérieure des Hospitalières de l'Hôtel-Dieu de Québec, Jeanne-Françoise Juchereau, le curé Pierre de Francheville aurait rassemblé ses paroissiens afin d'empêcher les miliciens anglais de gagner la côte. Ce débarquement, qui prend place dans les événements en lien avec la bataille de Québec en octobre 1690, aurait conféré aux habitants de Rivière-Ouelle une certaine notoriété.

Les héros de Rivière-Ouelle

(Illustration : CASGRAIN, L'abbé H.-R., Une paroisse canadienne au XVIIe siècle, La Rivière-OUelle, suivie de Éclaircissement sur la pêche aux marsouins, Montéral, 1887)

Le seigneur de la Bouteillerie vend son manoir à l'abbé Bernard de Requeleyne qui en fait le premier presbytère de Rivière-Ouelle.

Le 18 septembre, la paroisse Notre-Dame-de-Liesse est officiellement érigée sur le territoire de la seigneurie de la Bouteillerie.

Le seigneur Deschamps et le sieur Denis de Vitré se lancent dans la pêche commerciale aux marsouins blancs.

Vers 1700, Etienne Janneau, un des tout premiers marchands, arrive à Rivière-Ouelle.

Le 21 février, le sieur Denys de Vitré s'associe à Pierre Peire et François Hazeur, marchands de Québec, pour exploiter une pêche à Rivière-Ouelle et Kamouraska.

(Carte : Pêche aux marsouins dans les Iles de Kamouraska, L. Peyre, BAnQ,P600,S4,SS2,D32)

En 1702, une épidémie de variole éclate dans la colonie et finit par atteindre la seigneurie de la Bouteillerie à Rivière-Ouelle l'année suivante. Plusieurs paroissiens décèdent des suites de la maladie, dont le seigneur Jean-Baptiste Deschamps.

Le 8 mai, l'héritier de la seigneurie, Charles-Joseph Deschamps, vend la seigneurie à son frère;  Henri-Louis Deschamps de Boishébert devient ainsi le nouveau seigneur de Rivière-Ouelle.

(Image: Charles Deschamps de Boishébert, vers 1753, Musée McCord)

En 1709, le seigneur de Boishébert signe un contrat avec Jean Lefebvre, de Beauport, afin de construire un moulin à farine en bois qui se situe sur la terre d'Étienne Bouchard dans le rang de La Pointe.

Entre le 10 et le 14 août, le chemin royal, qui permettait de circuler entre les seigneuries, est établi par Robineau de Bécancour.

En 1720, les privilèges accordés aux commerçants des pêcheries prennent fin. Le marchand Philippe Peire ainsi que la famille Dancosse-Gauvin demandent le privilège des pêcheries pour 10 ans. L'intendant Bégon décide alors que Peire et les Dancosse-Gauvin doivent s'associer. Toutefois, le seigneur de Boishébert réclame également le privilège des pêcheries, ce qui engendre un conflit. Le 18 mars 1721, le cas est soumis au Conseil Souverain qui décide d'associer Peire à la famille seigneuriale et de leur concéder les privilèges exclusifs des pêches établies aux Îles de Kamouraska et autres lieux du fleuve Saint-Laurent, établies il y a quelques années par le sieur de Vitré, Pierre Peire et François Hazeur. En revanche, le seigneur doit rembourser à Peire la moitié des installations.

Vers 1720, la construction d'un nouveau presbytère est entreprise. En revanche, le manque de motivation des paroissiens retarde la fin des travaux. La construction du bâtiment se termine en 1726.

1730-1731, un nouveau moulin doit être construit dans la seigneurie. À l'automne 1731, le sieur Dupéré, marchand et procureur du seigneur Boishébert, le loue pour un an au meunier Jean Pinel.

Le 6 juin, le seigneur Henri-Louis Deschamps de Boishébert décède subitement d'une crise d'apoplexie. Sa femme, Louise-Geneviève Ramezay de Boishébert, devient la nouvelle seigneuresse de Rivière-Ouelle. Au contraire de ce que l'on pourrait penser, la vallée du Saint-Laurent compte plusieurs femmes impliquées dans la propriété seigneuriale.

Le marchand Jean-Baptiste Dupéré s'établit à Rivière-Ouelle.

1758-1759, arrivée d'un nouveau marchand Pierre Florence.

Le 27 mai, quatre navires anglais sont signalés au large de Rivière-Ouelle. Cette année-là, les Anglais ont brûlé des centaines de maisons tout le long de la Côte-du-Sud. Ces événements prennent place dans le cadre de guerre de la Conquête.

Pierre Mailloux, procureur de la veuve de Boishébert, engage Augustin Dionne de Sainte-Anne afin de construire un nouveau moulin. Le contrat ne précise pas ce qu'il est advenu de l'ancien. Un bail est signé avec Augustin Dionne qui devra s'en occuper jusqu'en 1768.

Le premier instituteur, Jean Véziat, s'établit à Rivière-Ouelle.

Louise-Geneviève Ramezay de Boishébert décède et son fils, Charles Deschamps de Boishébert, hérite d'une partie de la seigneurie de la Rivière-Ouelle. Charles Tarieu de La Naudière, également héritier de feue Mme de Boishébert, acquiert l'autre frange de la seigneurie.

(Image: Charles Deschamps de Boishébert)

Un troisième presbytère est construit, malgré la contestation de plusieurs paroissiens qui sont en conflit avec le curé de l'époque. Une requête demandant le renvoi du curé est d'ailleurs formulée par les paroissiens, mais celle-ci est refusée.

9 mars 1774, Guillaume-Michel Perrault se porte acquéreur de la seigneurie de la Rivière-Ouelle auprès des deux héritiers de feue Mme de Boishébert et devient le nouveau de seigneur de Rivière-Ouelle.

Charles d'Auteuil devient le premier maître de poste de Rivière-Ouelle.

Le neveu du seigneur Guillaume-Michel Perrault, Jacques-Nicolas Perrault, devient le nouveau seigneur de Rivière-Ouelle.

La construction d'une nouvelle église est entreprise. Elle est bénite le 1^er octobre 1794.

(Photo : Presbytère (1836), église (1792) et couvent (1859) en 1877, collection Paul-Henri Hudon)

Pierre Casgrain devient le premier juge de paix de Rivière-Ouelle.

(Illustration : Pierre Casgrain, BAnQ, P1000,S4,D83,PC43-1)

Joseph Boucher est élu député. Il s'agit du premier député de Cornwallis natif de Rivière-Ouelle.

Assemblée nationale du Québec

Le curé Panet entreprend, en 1806, le projet d'ériger un couvent à Rivière-Ouelle. Il sollicite l'aide des paroissiens qui lui offrent des contributions volontaires. La construction se termine en 1809, permettant ainsi aux jeunes filles d'y faire leur éducation.

Jacques-Nicolas Perrault décède et la seigneurie est partagée entre ses trois frères : Olivier, Michel et Pierre.

François Letellier de Saint-Just s'installe à Rivière-Ouelle et ouvre une étude de notaire.

(Illustration : ? Le juge Jean-Baptiste-Olivier Perrault ?, Les juges de la province de Québec, Québec, 1922)

Pierre Casgrain acquiert les trois parts de la seigneurie et devient le nouveau seigneur de Rivière-Ouelle.

Construction d'un premier pont sur la rivière Ouelle, un pont à péage. Deux autres projets avaient été tentés auparavant en 1791-1793 et en 1814-1815, mais ceux-ci n'avaient finalement pas abouti.

(Photo : ? Le pont Casgrain en 1898 ?, Archives de la Côte-du-Sud )

Sous l'administration du curé Panet, un projet d'aménagement d'un nouveau cimetière est mis en branle. Ce dernier est bénie le 27 septembre 1818, mais il faudra attendre 1838 avant que l'ancien ne soit fermé.

Le curé Panet fonde la Société auxiliaire d'agriculture dans la paroisse de Rivière-Ouelle. Cette société avait pour objectif d'introduire auprès des agriculteurs de nouvelles connaissances liées à l'agriculture.

Le fils aîné du seigneur Pierre Casgrain, Pierre-Thomas Casgrain, hérite de la seigneurie après le décès de son père.

(Illustration : Pierre-Thomas Casgrain)

Second fils du seigneur Pierre Casgrain, Charles-Eusèbe Casgrain est élu député.

Avant sa nomination à titre d'évêque de Québec, l'abbé Panet avait été curé de Rivière-Ouelle de 1781 à 1825.

Le 17 septembre, 112 tenanciers de Rivière-Ouelle et de Kamouraska présentent une requête à Mgr Panet, évêque de Québec, pour l'érection de la future paroisse de Saint-Denis.

(Illustration : Monseigneur Bernard Claude Panet, Evêque de Québec. Né le 9 janvier 1753 décédé le 14 février 1833 BAnQ)

Après enquêtes et délibérations, une partie de la paroisse de Rivière-Ouelle et une partie de celle de Kamouraska sont découpées pour former la paroisse de Saint-Denis qui est officiellement érigée le 14 janvier.

1835-1836, devant l'urgence de la construction d'un nouveau presbytère, le curé de l'époque, Louis-Marie Cadieux, entame la construction d'un édifice qui se termine en 1836.

Fondation de l'école-modèle de Rivière-Ouelle.

Ayant été promu Commissaire des Travaux Publics, Charles-Eusèbe Casgrain fait allonger le quai, lui permettant d'accueillir des navires plus gros.

(Photo : Quai de Rivière-Ouelle, Fred C. Würtele, 1866, BAnQ, P546,D8,P63)

Le 6 juin, le curé de Kamouraska, Jos.-Honoré Routhier, bénit la nouvelle cloche de l'église. Elle a été donnée par Amable Dionne, seigneur de Sainte-Anne, et madame Charles-Eusèbe Casgrain (Élizabeth-Anne Baby).

1851-1863, durant cette période, huit affrontements électoraux auront lieu entre Jean-Charles Chapais et Luc Letellier de Saint-Just. Ce dernier remportera en janvier 1851 et 1860 et Jean-Charles Chapais triomphera à celles de décembre 1851, 1854, 1855, 1857, 1861 et 1863.

(Photo : Jean-Charles Chapais, collection Paul-Henri Hudon)

Rivière-Ouelle perd une partie de son territoire au profit de la nouvelle paroisse de Saint-Pacôme.

Entre 1852 et 1855, Charles-Eusèbe Casgrain, Commissaire aux Travaux Publics, fait allongé le quai de Rivière-Ouelle.  Grâce à cette infrastructure, Rivière-Ouelle développera, dans la seconde moitié du XIXe sciècle, une vocation maritime et par la suite, une vocation touristique.

Plus tard, il sera agrandit pour atteindre les dimensions suivantes:

Longeur : 1 218 pieds dans le fleuve

Largeur : 34 pieds, sauf les 50 derniers pieds à l'extrémité, où sa largeur est de 114 pieds.

Un hôtel contenant entre 25 et 30 chambres, attire durant plusieurs années les villégiateurs. Il est encore plus populaire lorsque le propriétaire obtient un permis de vente de boissons alcooliques au grand dam des curés qui voient cet établissement accueillir les jeunes gens des environs. À l'origine, l'établissement appartenait à Georges Lévesque. Il sera connu au fil des ans sous les noms d'hôtel le Laurentine et Laurentides.

(Photo : Carte postale, Hotel Laurentides vers 19-)

L'?Acte des municipalités et des chemins du Bas-Canada? de 1855 fait en sorte que les habitants de chaque village doivent choisir un maire et un conseil municipal. C'est le seigneur de l'époque, Pierre-Thomas Cagrain, qui devient le premier maire de Rivière-Ouelle.

 (Illustration : Pierre-Thomas Casgrain, Collection Municipalité de Rivière-Ouelle)

Charles Letellier est élu maire de la municipalité.

(Photo : Charles Letellier)

Le chemin de fer atteint Rivière-Ouellet et François-David Aubut devient le premier chef de gare.

(Photo : Carte postale de la gare de Rivière-Ouelle)

Après 50 ans d'utilisation, le couvent de Rivière-Ouelle, habité par les religieuses de la Congrégation de Notre-Dame, est reconstruit.

(Photo : Carte postale du couvent, Collection Municipalité de Rivière-Ouelle)

Le 17 octobre à 6 h 15, un tremblement de terre endommage l'église de Rivière-Ouelle.

Histoire du tremblement de terre

Luc Letellier de Saint-Just est élu au conseil législatif. Il sera élu une seconde fois en 1863 et il y restera jusqu'en 1867.

Cliquez sur ce lien, pour en savoir plus sur son parcours politique

(Photo : Luc Letellier de Saint-Just, Collection Paul-Henri Hudon)

L'élection fédérale de 1867 ayant été annulée, elle est reprise en 1869. Au Fédéral, Charles-Alphonse-Pantaléon Pelletier, originaire de Rivière-Ouelle, l'emporte sur Basile Routhier. Il sera réélu contre le même adversaire en 1872.

Au provincial, le conservateur Charles Roy l'emporte sur le libéral Luc Letellier.

Cliquez sur ce lien, pour en savoir plus sur son parcours politique.

(Photo : Charles-Alphonse-Pantaléon Pelletier, collection Paul-Henri Hudon)

Le 20 octobre à 11 h 30, un tremblement de terre endommage à nouveau l'église.

Histoire du tremblement de terre

Le premier février, Charles Letellier achète la seigneurie de Rivière-Ouelle après plusieurs années de complications juridiques en lien avec la succession seigneuriale de la famille Casgrain.

(Photo : Charles Letellier, collection Municipalité de Rivière-Ouelle)

Construction d'un premier bureau de poste à la Pointe-aux-Orignaux. Il sera ouvert de 1877 à 1932.

Pour en connaître plus, vous pouvez consulter Bilbiothèque et Archives du Canada.

L'église de Rivière-Ouelle est fortement endommagée suite à des tremblements de terre de 1860 et de 1870. Plusieurs expertises sont faites sur le bâtiment, mais un conflit opposant les paroissiens empêche la construction d'une nouvelle église. Ce conflit prend fin en 1877 par une ordonnance de l'évêque qui ordonne la construction d'un nouveau lieu de culte. Il s'agit alors de la troisième église de Rivière-Ouelle.

(Photo : Carte postale de la troisième église, collection Municipalité de Rivière-Ouelle)

Charles-Alphonse-Panataléon Pelletier est nommé sénateur de la division de Granville.

(Photo: Charles-Alphonse-Panataléon Pelletier, collection Paul-Henri Hudon)

À compter de 1877, un traversier fait la navette entre Saint-Irènée et Rivière-Ouelle deux fois par jour, lorsque les conditions le permettent, ce qui n'est pas le cas l'hiver. Les traversiers sont actifs de 1877 à 1920.

(Photo : Traversier Le Champlain, collection Municipalité de Rivière-Ouelle)

Charles-Antoine-Ernest Gagnon, fils du marchand Antoine Gagnon de Rivière-Ouelle, est élu député provincial et deviendra secrétaire de la province.

(Photo : Charles-Antoine-Ernest Gagnon, collection Paul-Henri Hudon)

1881-1883, on procède à la construction d'un nouveau presbytère qui a également été endommagé par les tremblements de terre.

Entrepreneur : François Soucy  Architecte : David Ouellet

(Photo : Cinquième presbytère, Archives de la Côte-du-Sud)

La compagnie de colonisation de Rivière-Ouelle est officiellement créée. Celle-ci a pour but d'acheter la Grande Plaine de Rivière-Ouelle, de l'assécher et de la mettre en état d'être cultivée afin d'attirer de potentiels colons. Malheureusement, le projet ne se concrétise pas.

Joseph Pelletier, originaire de Sainte-Louise, ouvre une fromagerie au sud de la terre de Joseph Casgrain.

Le nouveau pont de Rivière-Ouelle, situé en face de l'église, est officiellement ouvert à la circulation. On lui attribue le nom de pont Gagnon en l'honneur de Charles-Antoine-Ernest Gagnon.

(Photo : Pont Gagnon vers 1950, collection Paul-Henri Hudon)

Charles-Alphonse-Pantaléon Pelletier est nommé à la présidence du sénat canadien.

(Photo : Charles-Alphonse-Pantaléon Pelletier, collection Paul-Henri Hudon)

Le premier syndicat de beurrerie est officiellement fondé.

Fondation de la beurrerie de Rivière-Ouelle. Elle cessera ses opérations vers 1966.

(Photo : Beurrerie vers 1940, collection Municipalité de Rivière-Ouelle)

Le propriétaire de l'hôtel le Laurentine construit à côté de son bâtiment, une chapelle pour accueillir touristes et voyageurs. Le curé de Rivière-Ouelle encourage la construction de la chapelle du quai et obtient la permission de l'évêque d'y célébrer une messe tout l'été.

(Photo : Chapelle du Quai, collection Municipalité de Rivière-Ouelle)

1902-1903, On procède à la construction d'un prolongement du chemin de fer jusqu'au quai.

Le curé Delisle entreprend des réparations au clocher de l'église où on compte installer un carillon de quatre cloches que la Fabrique a acquises; les nouvelles cloches seront bénies par le Cardinal Bégin.

Le 31 mai, Rodolphe Dubé, mieux connu sous le nom de François Hertel, naît dans la paroisse de Rivière-Ouelle.

Jean-Baptiste Plourde construit un magasin général qu'il exploitera de 1905 à 1940.  En 1941, la Coopérative la Riveraine est formée et acquiert le commerce en 1942.

(Photo : Carte postale, Coopérative la Riveraine, Collection Municipalité de Rivière-Ouelle)

Le bureau de poste du quai est construit et mis en service.

Le bureau de poste de Saint-Just, situé sur les ?Côteaux?, est construit et mis en opération

Construction de la nouvelle école Panet.

Circuit Parcours Fil Rouge Rivière-Ouelle : information sur l'école Panet

(Photo : Carte postale, École Panet, vers 1938, Collection Municipalité de Rivière-Ouelle)

La Banque Canadienne Nationale établit une succursale à Rivière-Ouelle afin de collecter les épargnes des habitants. La première tenancière fut mademoiselle Thérèsa Gagnon.

Fermeture des bureaux de poste du quai et de Saint-Just.

Le cercle des Fermières de Rivière-Ouelle est fondé dans le but d'améliorer la condition de vie des femmes.

Un tremblement de terre détruit plusieurs maisons et endommage gravement l'église. Des réparations sont alors entreprises.

Histoire du tremblement de terre

(Photo : Église à la suite du tremblement de terre de 1925)

Pierre Gagnon, résident de la paroisse de Rivière-Ouelle, est élu député provincial pour les libéraux.

(Photo : Pierre Gagnon, collection Municipalité de Rivière-Ouelle)

F.X. Lambert, de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, achète une partie de la Grande Plaine et en commence l'irrigation.

Au mois de novembre, l'électricité est installée dans l'église.

Le 23 septembre, la Caisse populaire de Rivière-Ouelle est officiellement formée. Elle est établie chez monsieur Amédée Richard.

(Photo : Carte postale du bureau de poste, Collection Municipalité de Rivière-Ouelle)

Les paroissiens célèbrent le 125^e anniversaire du couvent fondé par les soeurs de la Congrégation de Notre-Dame.

(Photo : Carte postale du couvent, collection Municipalité de Rivière-Ouelle)

Fermeture du bureau de poste de la Pointe-aux-Orignaux.

Léon Casgrain de Rivière-Ouelle est élu député provincial de Kamouraska-Rivière-du-Loup.

(Photo : Léon Casrain, parlementaire, BAnQ,P560,S2,D1,P1441)

À partir de 1940, l'essor touristique prend de l'ampleur et on voit la construction des premiers chalets sur le bord du fleuve à Rivière-Ouelle. Ceux-ci se situent au sud-ouest du quai.

Les travaux de reconstruction de la chapelle du quai sont entrepris après que la première chapelle ait été jugé ?trop exigue et défraîchie?. Celle-ci fut déménagée sur le site Odilon-Hudon du Camp Canawish.

(Photo : Chapelle en construction, 1948, Archives de la Côte-du-Sud)

Construction du nouveau couvent qui plus tard, prendra le nom d'École des Vents-et-Marées et sera inauguré en 1954.

(Photo : Couvent, Archives de la Côte-du-Sud)

Les religieuses de la Congrégation des Soeurs de Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours fondent un orphelinat bâti sur les ?Côteaux?.

(Photo : Orphelinat Saint-Martin, 1958, collection Congrégation Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours)

Un nouveau est construit près du site du premier pont de Rivière-Ouelle. Il sera nommé ?Pont Alfred-Plourde?. Le pont Gagnon est démoli peu de temps après.

(Photo : Pont Plourde, 2020, Éric Saint-Pierre)

L'ancienne résidence du curé Lemieux est aménagée en hôtel et prend le nom de Villa fleur des bois.

(Photo : Villa Fleur des Bois, Archives de la Côte-du-Sud)

L'ancienne coopérative locale de beurrerie disparaît alors que le ministère de l'Agriculture et de la Colonisation encourage la régionalisation de la production laitière. D'ailleurs, les beurreries paroissiales disparaissent les unes après les autres au profit d'une immense fabrique coopérative de la Côte-du-Sud.

(Photo : Beurrerie, collection Municipalité de Rivière-Ouelle)

Ouverture d'un bureau de poste au quai de la Pointe-aux-Orignaux.

Pour en savoir plus, consultez Bibliothèque et Archives du Canada.

Le foyer Thérèse-Martin ouvre ses portes et accueille ses premiers pensionnaires. Au mois de décembre, 40 d'entre eux sont installés dans leur nouvelle demeure.

(Photo : Foyer Thérèse-Martin, collection Congrégation des soeurs Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours)

Adélard D'Anjou, originaire de Rivière-Ouelle, est élu député de Kamouraska.

(Photo : Adélard D'Anjour, mars 1970, BAnQ P795,S1,D15650)

Le premier février, la Caisse populaire devient propriétaire de son propre édifice. Les travaux avaient débuté le 27 octobre 1967.

Mise sur pied d'un comité du tricentenaire pour les fêtes qui auront lieu juillet 1972.

Rivière-Ouelle compte 300 ans d'histoire, le 29 octobre 1972.

(Photo : Fêtes du 300e, collection Municipalité de Rivière-Ouelle)

22 février : Naissance du Camp Canawish, un camp spécialisé à une clientèle diversifiée pouvant vivre des difficultés d'adaptation sociale et/ou affective ou ayant un handicap intellectuel.

(Photo : Camp Canwish, site Odilon-Hudon, 2019, Ève-Marie Bélanger)

Le Club de l'âge d'or est officiellement fondé.

La Coopérative d'habitation ?Soulevant? est fondée à l'instigation de Gemma Deschênes en collaboration avec le directeur de la caisse populaire, Rolland Royer.

La caisse populaire de Rivière-Ouelle fête son 50^e anniversaire de fondation.

Inauguration du Camping de Rivière-Ouelle, le 16 juin.

(Photo: Camping)

Réouverture de l'École Delisle (1931 à 1965) en musée permettant aux visiteurs de s'immerger dans la vie d'une école de rang.

École Delisle

(Photo: École Delisle, 2019, Roger Martin)

La municipalité emménage dans ses nouveaux bureaux au 106, rue de l'Église. Elle modernise ses structures et met en place divers comités tel celui de la Sécurité publique; la Brigade des pompiers s'organise améliorant le service d'incendie existant.

(Photo : Carte postale de la salle paroissiale qui deviendra la mairie, Collection Municipalité de Rivière-Ouelle)

Le quai de Rivière-Ouelle est rénové alors que sa fermeture semblait inévitable quelques années auparavant.

(Photo : Quai 2020, Ghislain Lévesque)

Fête du 325^e anniversaire de Rivière-Ouelle.

18 juin : inauguration de la croix des Dubé, restaurée et transformée en oeuvre d'art. Les oiseaux sont une réalisation du forgeron d'art, monsieur Étienne Guay.

Histoire de la Croix

(Photo : Croix des Dubé, 2014, Émilie Rondeau)

Le 13 juin, inauguration des boucles cyclables de la Municipalité.

(Photo: Nancy Fortin, Collection Municipalité de Rivière-Ouelle)

25 juin, inauguration du circuit Parcours Fil Rouge.

Parcours Fil Rouge Rivière-Ouelle

(Photo : 3 panneaux du circuit Rivière-Ouelle, Ève-Marie Bélanger)

En août, les bureaux municipaux déménagent dans les anciens locaux de la Caisse populaire de Rivière-Ouelle au 133, route 132.

(Photo : Mairie, collection Municipalité de Rivière-Ouelle)

Le 2 juin, lancement de la politique Municipalité amie des aînés.

(Photo : Collection Municipalité de Rivière-Ouelle)

Le 24 octobre, l'Évêché de Sainte-Anne-de-La-Pocatière vend la chapelle au Centre communautaire et culturel de la Pointe-aux-Orignaux.

Chapelle du quai

(Photo: Chapelle, 2017, Anyse Lévesque)

16 février, inauguration de la nouvelle patinoire.

(Photo: Patinoire, 2021, Ève-Marie Bélanger)

Le 19 juin, un feu de tourbières garde les pompiers volontaires et de la Sopfeu en haleine pendant  plusieurs jours.

(Photo: Agriculteurs pompant de l'eau pour aider à éteindre le feu, 2020, Christian Milliard)

20 juillet : inauguration des 3 premiers marqueurs familles installés sur le territoire de Rivière-Ouelle.

Marqueurs familles

(Photo : Marqueur Plourde-Bérubé, 2020, Ève-Marie Bélanger)